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Bains de foret et hygiène de vie


Que ce soit à l'époque où je vivais à Lyon, à Paris, à Quito et d'autant plus maintenant que vis dans le pnr du Limousin, les balades en forêt animaient mes semaines voire mes journées.


Dès qu'un sujet me préoccupe au point de m'empêcher d'agir, réfléchir ou travailler, je pars en forêt


Après une journée d'activité cérébrale, d'interaction en groupe ou de massages qui se sont enchainés, je prends le temps de m'imprégner de vert, du rythme du végétal.


Je dois parfois me forcer car mon mental préoccupé par les pensées peut avoir du mal à passer à autre chose, parce que je pense avoir tellement plus important à faire qu'aller me promener...


Et pourtant....


lorsque j'y suis je m'abandonne à la foret, à sa contemplation, je pars m'impregner du dehors pour apaiser mon dedans. Même si parfois mon intellect continue de tourner, je sais que quelquechose de plus fort agit et s'opère pour apaiser mon corps.


Je reviens alors à moi, à ce qui importe réellement : je suis en vie, je peux sentir, entendre, voir, toucher, goûter, prendre plaisir.


Un bain de foret d au moins 40 minutes met en action le système parasympathique, la partie detente de notre système nerveux autonome. Il est nécessaire au bon fonctionnement du système digestif, à la relache musculaire, à la mise en place d'un bon sommeil... et j'en passe.


Par quels moyens?


Grâce au mouvement physique qui met en branle nos fluides, nos muscles, nos tendons


Grâce à la respiration d'un bon air et d'une subtance libérée par les arbres qui vient agir sur notre système nerveux (oui oui! On les appelle les phytoncides.


Grâce à la couleur verte qui nous entoure.


Grâce au fait que dans la foret on se relie avec notre espace de vie originel, celui dans lequel nos ancêtres dormaient, mangeaient, faisaient l'amour, cohabitaient.


Pour ma part, j'aime être entourée d'arbres. marcher parmi eux sans autre but que celui de prendre plaisir, de ne pas être devant un écran, contempler, s'apporter de la douceur, se sourire, sans intellectualiser le cadre.


Ramasser quelques champignons, croquer dans une mure sucrée, sucer la pulpe d'un cynorrodhon.


Regarder les lumières qui s'infiltrent parmi le feuillage.


Entendre craquer quelques branchages sous le pas d'un chevreuil.


sentir l'odeur de l'humus automnal ou de la terre après la pluie par une chaude journée d'été.


Simplement être là au milieu d'un tout, seule, avec mon amoureux ou un.e proche.


Et vous comment vivez vous les balades en foret?

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